Sainte Marie

Le couvent Sainte Marie  

M. GAY Victor né à paris en 1820

  suit des cours d’archéologie pendant plusieurs années. Il devient ensuite architecte Diocésain pendant trois ans mais sa maladie l’empêche de continuer. Il écrit alors des glossaires archéologiques sur le moyen âge et la renaissance.

Il épouse la fille Catherine d’Elie Agne-Rouchaud qui possède la forge de la Barde ainsi que la Maison Bourgeoise la surplombant. Aux décès de ses beaux parents, il hérite avec son épouse de l’ensemble de ces bâtiments.

Dans une bâtisse de la Commune de Sainte Marie (la Barde), vers 1850, M. et Mme Victor GAY fondent un pensionnat et un atelier et le confient aux religieuses du Sauveur.

L’Église de ce village étant pratiquement en ruine, M et Mme GAY décident de faire construire le Couvent et sa Chapelle (destinés à remplacer l’église de la commune) ;  M. GAY décède en décembre 1887. La première pierre est cependant posée le 21 juin 1893 et cette Chapelle sera aussi destinée à leur sépulture.

Mme GAY et sa fille ainée veulent continuer l’œuvre religieuse (la fille cadette est décédée des suites d’un accident en juin 1869,)  malheureusement celle-ci décède en septembre 1908  sans avoir pu réaliser son rêve d’offrir cette maison «aux filles de Marie» dont elle fait partie depuis de nombreuses années. Sa mère apprend à son décès son appartenance à cette congrégation et décide de confier le couvent à la responsable des «filles de Marie», Mlle de Tanquerel afin de continuer les œuvres commencées. Elle accepte et en fait un centre, à la fois professionnel et religieux.

N’ayant plus de descendants directs, Mme GAY pense à l’avenir de ses biens et de ceux de son mari dont elle a hérité. Très pieuse, elle laisse la Barde et Sainte Marie à des établissements religieux.Les religieuses logées dans le village s’y installent et en font une école de filles avec ouvroir et internes. Quelques années plus tard, elles sont chassées. Le 14 janvier 1909, c’est le décès de Mme GAY. Elle est inhumée dans le caveau de la Chapelle du Couvent de Sainte Marie. Les deux filles décédées auparavant ainsi qu’une grand-mère sont transférées dans ce même caveau.

Durant la première guerre mondiale, le Couvent devient l’hôpital militaire bénévole n° 63 bis du XIIème corps d’armée, accueillant de nombreux blessés dont certains meurent inconnus.

 Quant à Sainte Marie, la clause testamentaire de Mme Victor.GAY est violée. Cette bâtisse est acquise par M. DESMOULINS, ingénieur qui veut y installer une usine de fabrication de ses inventions. Le projet n’aboutit pas et il vend l’ensemble à un prêtre Catholique Traditionnel. Des messes y sont célébrées régulièrement, des retraites spirituelles et l’accueil de pèlerins y sont organisés.

Quelques années plus tard, le Couvent est toujours religieux avec un rite orthodoxe mais avec  les mêmes  objectifs : rendre la Chapelle accessible à tous, proposer des messes, accueillir des prêtres pour des retraites spirituelles et des laïcs pour des temps de prières et de repos.

M. et Mme GAY et leurs filles ont leurs vœux exhaussés, aussi aujourd’hui les prêtres orthodoxes qui œuvrent à l’intérieur de ce Couvent, se réjouissent et sont heureux de profiter de cette splendide Chapelle, entièrement rénovée en style baroque depuis l’incendie qui a failli la détruire, il y a maintenant quelques d’années.   

Notre Chapelle Sainte-Marie devenue depuis le 14 aout 2011 “Notre Dame de la Dormition” est à Environ 50 kms au sud de Limoges, et à 50 kms au nord de Périgueux. Elle se situe dans le Périgord vert (région aux paysages vallonnés, herbeux, boisés et principalement composés de feuillus, de châtaigniers), et se trouve sur l’un des cinq chemins de Saint Jacques de Compostelle.

Cette chapelle possède deux oratoires, l’un en l’honneur de Sainte Gracieuse (dont nous possédons la Chasse et la Relique de la Sainte) et l’autre en l’honneur de Rose Mystique.

Des cérémonies religieuses sont faites régulièrement, ce qui permet à nos fidèles de  prier,  de se reposer et de se retrouver avec joie et amour dans ce lieu de quiétude.

 

Monseigneur  Patrick  y célèbre  ses messes assisté par Père Maurice. Sa Sainteté Nicolas  1er et son clergé se joignent régulièrement  à Monseigneur Patrick afin de le soutenir dans sa vie spirituelle et apporter à ses paroissiens tout leur soutien et leurs prières.