Octobre vous dit…

Mais que se passe-t-il ?

 

Etant enfant j’ai souvent entendu les adultes dirent : «ils n’ont que ce qu’ils méritent » ou  encore «on ne récolte que ce que l’on sème».

Avec l’expérience,  les années  parfois de galère, on s’aperçoit que ces maximes sont souvent le fruit de nos propres inaptitudes.

 

Pourquoi n’ai-je pas pris les bonnes décisions au bon moment ?

Pourquoi ma peur efface ma volonté ?

Pourquoi la vérité n’est pas bonne à entendre, à dire ?

Pourquoi mon bien être passe avant celui de la raison ?

Pourquoi mon mur, ma haie sont plus beaux que mon sourire ?

 

Tous les jours se lèvent des gens en grande souffrance tant pour eux, leur proche,  leur entreprise, sans pouvoir véritablement arrêter ce qui semble les tuer. Augmentation,  ce mot se révèle une arme redoutable et destructrice.

Nous, les petits, les actifs, devons palier aux folies de ceux qui nous montrent du doigt et détournent ainsi notre attention sur ce qu’ils sont, font, engendrent, volent. Nous avons pendant trop longtemps accepté, par nos faiblesses, nos travers, nos envies, des situations qui nous meurtrissent aujourd’hui. Nous entrons dans une nouvelle fable que La Fontaine aurait pu écrire : «La fourmi et l’araignée». Nous sommes les fourmis de l’univers, nous travaillons pour certains très durs, et nous essayons de ne pas trop nous démunir afin de nourrir ceux que nous aimons, les autres aussi.

L’araignée tisse sa toile, elle attend, sans trop d’effort, elle pique, paralyse et dévore toute une vie. Elle nous dit que la toile est là pour nous protéger, qu’elle nous encercle pour mieux nous comprendre, que son cocon est douillé. Elle nous paralyse et nous sommes ainsi plus dociles,  nous crions sans vraiment pouvoir nous débattre, ensuite elle dévore toute une vie de travail,  de labeur.

Avec sa mine bien bedonnante, son pelage gris,  elle rassure en continuant de tisser sa toile et  se nourrir de notre crédulité.

La Morale : C’est une fable que de croire qu’elle n’existe pas.

Luxure, débauche, orgie, mensonge, beuverie, envie, jalousie, oisiveté, convoitise, orgueil, méchanceté sont les fondamentaux d’un désastre programmé.

Ne pas réagir,  fait de vous un désastre déjà bien vivant :

Travail,  responsabilité, partage, moralité, amitié, bonté, sont l’urticaire des désastreux.

La Foi, ma fois !

Alors quelle décision allez-vous prendre pour votre avenir ? Pour qui et avec qui voulez-vous grandir : L’araignée ou Dieu ?

 

Révérend Père Patrick