Actualités religieuses

L’église de Lithaire vandalisée pendant la nuit du réveillon
Vandalisme gratuit dans l’église de Lithaire
L’affaire remonte à la nuit du 1er janvier, à 1 h 50. L’heure est en effet connue, le système commandant l’horloge ayant été cassé. Les individus ont cassé trois vitraux de la sacristie pour s’introduire dans l’église de Lithaire. Ils ont aussi uriné sur des vêtements sacerdotaux, endommagé la sonorisation et ont visiblement fait une sorte de procession. Ils ont en effet utilisé des cierges et de la cire a été trouvée par terre. Des traces de sang ont aussi été retrouvées. Par contre, ils n’ont rien volé.
Même si les dégâts sont peu importants, les vitraux en verre cathédrale ont déjà été remplacés, le maire va déposer plainte prochainement.
(source : sud-ouest France – parution 8/01/2013)
La nuit de la Saint-Sylvestre a été agitée dans le canton de La Haye-du-Puits.
Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, des individus ont brisé trois vitraux de la sacristie pour s’introduire dans l’église de Lithaire. Sûrement des jeunes vu la taille des trous… Ils se sont emparés de plaques souvenirs pour casser des objets religieux, et ont brisé l’armoire de commande de sonnerie des cloches et de l’horloge extérieur.
Cierges allumés, ils ont défilé dans l’église en laissant des traces de cire fondue sur le sol, cassé la sonorisation, uriné sur les vêtements sacerdotaux. Ils sont repartis par où ils sont entrés n’ayant pas réussi à fracturer la serrure de la porte d’entrée. La gendarmerie a été prévenue, une plainte déposée. Des traces de sang ont été relevées sur un missel. L’ADN donnera-t-il des noms ? Rien n’a en tout cas été volé.
Est-ce les mêmes qui se sont rendus à La Haye du Puits ? Les rétroviseurs des trois voitures de la quinzaine commerciale ont en effet été arrachés et une portière enfoncée, cette même nuit de la Saint-Sylvestre. Les voitures avaient pourtant été rapatriées au garage Peugeot, l’Union commerciale craignant la soirée du réveillon. Une plainte a également été déposée.
(Source La Manche Libre – partution 8/01/2013)
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ASIE/SYRIE – Communauté chrétienne prise au piège au nord d’Alep
Alep (Agence Fides) – Environ 1.000 fidèles chrétiens grecs orthodoxes et catholiques latins sont pris au piège dans le petit village entièrement chrétien de Yaakoubieh, au nord d’Alep. Privés de tout, sans nourriture, sans électricité, manquant des biens de première nécessité, ils se trouvent au milieu d’intenses combats entre les forces loyalistes et des groupes d’opposition. Il sont dans l’impossibilité de quitter le village et « se trouvent dans des conditions désastreuses, dans lesquelles ils risquent l’extinction ». C’est l’alarme lancé, par l’intermédiaire de l’Agence Fides, par le Père François Kouseiffi OFM cap, Curé de la Paroisse Saint François à Hamra (Beyrouth) qui s’occupe du soin et de l’assistance de près de 500 réfugiés syriens. Les réfugiés ont raconté au Père Kouseiffi la situation tragique du village de Yaakoubieh, dont beaucoup proviennent, et où se trouvent encore beaucoup de leurs parents. Avant la guerre, le village comptait environ 3.000 chrétiens, répartis entre arméniens, orthodoxes et catholiques, qui se sont désormais presque tous enfuis. Des religieuses franciscaines qui partagent le sort des civils se trouvent encore dans le village, indique le religieux. «La situation est très grave. Les fidèles sont pris au piège. Nous cherchons actuellement à les aider par tous les moyens à venir au Liban. Ces jours derniers, un certain nombre de nos émissaires sont partis pour se rendre sur place mais le trajet est très dangereux et, après plus d’une journée de route, ils sont parvenus à Alep. Les contacts avec les chrétiens demeurés sur place sont sporadiques. Ils ont lancé l’alarme s’agissant de leur survie. Ils risquent de mourir dans le silence général».
Les chrétiens syriens paient le prix de la déstabilisation du pays et souffrent comme les autres syriens mais, comme les autres minorités, ils demeurent les groupes les plus vulnérables. Sur un total de quelques 4 millions de réfugiés syriens, les chrétiens sont environ 500.000 dont 25.000 se trouvent au Liban. Ces jours derniers, rappelle le Père Kouseiffi, «la vague de gel a rendu leurs conditions beaucoup plus difficiles. Nous sommes en pleine urgence humanitaire. Ils racontent leur drame, leurs espérances et rêvent d’un avenir meilleur pour leur pays».
(Source : Agence Fides 10/01/2013)
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Découverte d’une église byzantine à Demre (Myre en Lycie), en Turquie
Une chapelle byzantine a vu le jour sur la côte d’Asie Mineure après 700 ans, ce dont se fait l’écho le « New York Times ». A Myre en Lycie, aujourd’hui Demre, où se trouve la basilique de saint Nicolas, les fouilles ont commencé en 2009. Les archéologues ont récemment mis à jour une église qui était « enfouie sous 5.5 mètres de boue ». Selon les archéologues, l’état de l’église est exceptionnel et cela les rend optimistes quant à la possibilité de trouver le reste de l’ancienne ville de Myre, probablement intacte comme Pompéi, selon les déclarations du chef des fouilles Nevzat Cevik, archéologue à l’université de Akdeniz .
Mark Jackson, spécialiste d’archéologie byzantine à l’université de Newcastle partage son point de vue. « Ce niveau de préservation au titre de ces couches profondes de la boue suggère une archive d’informations très bien préservée». Jusqu’à ce que cette église vienne au jour, le seul reste de l’époque byzantine à Myre était la basilique de saint Nicolas.
(Sources: Romfea, traduit du grec pour Orthodoxie.com,)
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janvier 11, 2013, CLevalois
Fribourg ne rendra pas les reliques de saint Nicolas à la Turquie »
Alors que la Turquie a relancé sa campagne (1) pour récupérer les reliques de saint Nicolas (1) en Europe (Bari, Fribourg en Suisse, Saint-Nicolas-de-Port en Lorraine) , le prévôt de la cathédrale de Fribourg l’a exclu. Il a notamment souligné: « On peut faire un très beau musée pour illustrer la très grande figure de Nicolas de Myre avec d’autres documents et d’autres témoignages que ses ossements (…). Un musée, ce n’est pas une église. Les reliques servent à un culte, et non pas à une exposition. »
(Source: Portail catholique suisse)
Le prévôt de la cathédrale de Fribourg Claude Ducarroz, a exclu, dans le quotidien fribourgeois « La Liberté » du 7 janvier 2013, de restituer les reliques de St-Nicolas revendiquées par la Turquie.
« Nous ne rendrons jamais les reliques de St-Nicolas », affirme le prévôt dans le journal. « Elles appartiennent au Chapitre et au peuple fribourgeois ».
Comme l’a annoncé l’Apic le 4 janvier 2013, la Turquie a relancé la campagne visant à « récupérer » les reliques de Saint Nicolas de Myre, dispersées depuis le Moyen Age. Elles sont actuellement réparties entre la basilique de Bari, en Italie, Saint-Nicolas-de-Port, en Lorraine, et la cathédrale Saint-Nicolas à Fribourg.
A Antalya, il est prévu prochainement l’ouverture d’un musée dédié à l’antique et mystérieuse civilisation de la Lycie, la région de naissance de Nicolas de Myre. Le bâtiment accueillera également les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie du saint.
Les reliques servent à un culte, pas à une exposition
Le chanoine Ducarroz se dit étonné d’une telle demande de la part d’un Etat dominé par les islamistes, « en qui je n’ai pas confiance », précise-t-il. Le prévôt admet que les reliques ont été enlevées de Myre par des marins de Bari. « Mais c’était justement pour les protéger de l’avancée des Ottomans », explique-t-il.
« On peut faire un très beau musée pour illustrer la très grande figure de Nicolas de Myre avec d’autres documents et d’autres témoignages que ses ossements, souligne le chanoine. Un musée, ce n’est pas une église. Les reliques servent à un culte, et non pas à une exposition. »
Geste envers les Turcs
Claude Ducarroz admet qu’il y a des doutes quant à la réelle appartenance à St-Nicolas de Myre des ossements qui composent les reliques de Fribourg. Mais il justifie leur importance par le fait c’est à partir d’elles que le culte du saint s’est répandu dans le pays de Fribourg. « Elles représentent sa source symbolique », assène Claude Ducarroz. Le prévôt se dit pourtant prêt à faire un geste envers les autorités turques et à leur fournir « des photos du reliquaire et beaucoup de documents sur ce qu’est devenu le culte de St-Nicolas chez nous. »
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Samedi 5 janvier 2013605/01/Jan/201308:20
Aperçu du monde angélique : les gardiens du Verbe (2/5)
La deuxième classe d’anges est celle des Chérubins.
Ces anges ont vu associer à leur nom des petits putti replets ornant les tableaux du Trecento ou les fresques murales de la Florence Renaissante. Étonnante manière de représenter la deuxième plus puissante classe d’ange connue ! Car les Chérubins sont en réalité les terribles Kerubim connus des Assyriens qui les représentaient comme des gigantesques taureaux ailés au visage humain et possédant parfois des griffes de lion.
C’est qu’ils ne sont pas commode les Kerubim, c’est eux qui garde l’Arbre de Vie et nous empêche de retourner dans le jardin d’Eden :
« Après avoir chassé l’homme, il posta, à l’est du jardin d’Eden, les keroubim à l’épée flamboyante qui tournoie, pour garder le chemin de l’arbre de la vie. » (Gn 3;24)
On est loin des Putti ! Il faut cesser de voir en eux, et dans les anges en général, des êtres mièvres et doucereux. Certes, ils incarnent la volonté et l’amour de Dieu mais il s’agit là d’énergies terribles. A titre d’exemple, la force nucléaire forte qui cimente les nucléons dans les noyaux et permet à l’Univers de se maintenir, n’est qu’une de leurs nombreuses actions.
Les Chérubins sont les êtres qui répercutent la Parole de Dieu, c’est à dire Dieu lui-même. Ce sont eux qui, parfois, transmettent les instructions à Moïse :
« Lorsque Moïse entrait dans la tente d’assignation pour parler avec l’Éternel, il entendait la voix qui lui parlait du haut du propitiatoire placé sur l’arche du témoignage, entre les deux chérubins. Et il parlait avec l’Éternel. » (Nb 7 ; 89)
C’est Dieu lui-même qui avait indiqué au prophète comment placer les Chérubins sur l’Arche d’Alliance :
« Tu feras deux chérubins d’or, tu les feras d’or battu, aux deux extrémités du propitiatoire ; fais un chérubin à l’une des extrémités et un chérubin à l’autre extrémité; vous ferez les chérubins sortant du propitiatoire à ses deux extrémités. Les chérubins étendront les ailes par-dessus, couvrant de leurs ailes le propitiatoire, et se faisant face l’un à l’autre ; les chérubins auront la face tournée vers le propitiatoire. Tu mettras le propitiatoire sur l’arche, et tu mettras dans l’arche le témoignage, que je te donnerai. C’est là que je me rencontrerai avec toi ; du haut du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur l’arche du témoignage, je te donnerai tous mes ordres pour les enfants d’Israël. »(Ex 25 ; 18-22)
Car les Chérubins sont les portes paroles de Dieu dont les mots organisent le réel. Leur action maintient le monde, c’est ce que le grand Roi Salomon a voulu figurer en construisant son grand Temple soutenu par deux d’entre eux :
«Il fit dans le sanctuaire deux chérubins de bois d’olivier sauvage, ayant dix coudées de hauteur. Chacune des deux ailes de l’un des chérubins avait cinq coudées, ce qui faisait dix coudées de l’extrémité d’une de ses ailes à l’extrémité de l’autre. Le second chérubin avait aussi dix coudées. La mesure et la forme étaient les mêmes pour les deux chérubins. La hauteur de chacun des deux chérubins était de dix coudées. Salomon plaça les chérubins au milieu de la maison, dans l’intérieur. Leurs ailes étaient déployées: l’aile du premier touchait à l’un des murs, et l’aile du second touchait à l’autre mur; et leurs autres ailes se rencontraient par l’extrémité au milieu de la maison. Salomon couvrit d’or les chérubins».(1 Rois 6 ; 23 – 28)
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