Liturgie de la Chandeleur

Le 3 février, Liturgie de la chandeleur avec la bénédiction et l’exorcisme des cierges par le Révérend Père Patrick.

Ces cierges bénis rappellent que Jésus est lumière du monde. Cette bénédiction est un sacramental. Le sacramental aide à la sanctification des âmes, nous permet de recevoir une grâce sanctifiante et des secours particuliers. Ces cierges seront utilisés très pieusement et respectueusement.

A l’issue de la cérémonie, les cierges bénis sont emportés dans les foyers pour lui apporter protection. Ils sont allumés pour :

  • Implorer la lumière du Saint Esprit dans les doutes, dans les décisions importantes.
  • Chasser le démon, dans les tentations.
  • Nous protéger lors d’un orage, d’une tempête
  • Apporter soulagement,  aide, guérison à une personne malade
  • Apporter protection et aide aux mourants dans leur dernier combat.
  • Nous accompagner dans nos prières du matin ou du soir, etc.

Un repas  est partagé dans la convivialité, à la fin de la Liturgie et nous savourons les traditionnelles crêpes.

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La Chandeleur  (candela) tient son nom d’une fête à l’origine latine et païenne : la fête des chandelles (festa candelarum). Celle-ci est célébrée en l’honneur du Dieu Pan et les Romains parcourent alors la ville en brandissant  toute la nuit des flambeaux.

On trouve également une trace de la Chandeleur dans la symbolique Celte, où elle était un hommage rendu au soleil. La crêpe, ronde et dorée, représentait l’astre, et assure de bonnes récoltes de blé, évitant que le grain ne pourrisse.

En 472, le Pape Gelase 1er christianisa ces fêtes païennes et fit de la Chandeleur le jour de la purification par les chandelles. C’est la dernière fête du cycle de Noël, quarante jours après la naissance du Christ. Elle symbolise la présentation de Jésus au Temple et les relevailles de Marie. Le Pape Gelase organise des processions aux chandelles pendant lesquelles les cierges sont bénis, et où Jésus est représenté comme la « Lumière d’Israël ».

Beaucoup de croyances prêtent à ces cierges de grands pouvoirs. Ainsi celui qui ramène chez lui un cierge béni à l’office de la Chandeleur  ne  meurt pas dans l’année. Dans les campagnes on prétend même qu’il éloigne le diable des maisons et protège d’un incendie le toit familial.

 Coutumes et Mythes

Coutume de la pièce d’or :La tradition, apportée par les paysans, veut que, le jour de la Chandeleur, il faut  faire sauter la première crêpe de la main droite, en serrant une pièce d’or dans la main gauche. Si la crêpe retombe correctement dans la poêle, c’est que l’on ne manquera pas d’argent dans l’année.

 Mythes de l’ours et de la marmotte :   Dans de nombreux pays germains, scandinaves et celtes, le 2 février est la date où l’on célèbre la fin de l’hibernation de l’ours. La légende veut que,  si l’ours est, ce jour-là, ébloui par le soleil, l’homme doit se préparer à quarante jours de froid supplémentaire.

 Ce mythe a été si longtemps associé à la Chandeleur que, du XIIe au XVIIe siècle, la Chandeleur fut appelée « Chandelours » dans de nombreuses régions. Dans d’autres pays, l’histoire est la même avec une marmotte. On dit que « Soleil à la Chandeleur annonce hiver et malheur ».