Février vous dit…

Ma mère s’appelle Maurice…

En dehors de toute notion d’amour,  de moralité, de religion, que faut-il pour mettre au monde un enfant : un élément mâle que l’on introduit dans un élément femelle. Nous pouvons transformer cette recette dans tous les sens, la base restera toujours identique.

Est-ce que mes choix de vie peuvent me donner le droit de changer à mon profit cette base ? Ai-je le droit de la modifier  en imposant ce choix  à autrui ?

–      Quelle démarche demain entreprendrez-vous, en  confiant  à  un corps étranger  le  droit d’obtenir un  être ?

Réponse : Par Amour

–      Est-ce là de l’amour le fait d’héberger son futur enfant  dans un ventre rémunérateur ? Quelle nausée auras-tu ?  Comment verras-tu ton ventre bouger ? Quelle  sensation  auras-tu dans ton corps de cette présence ?

Réponse : Pour le droit à un enfant.

–      Alors, il faut rajouter dans le dictionnaire une définition du mot  enfant : produit  issu d’une volonté

aveugle introduit dans un réceptacle humain intéressé.

Réponse : Pour  un  choix de vie.

–      Alors  assume ton choix de vie sans l’imposer à  un enfant qui comme toi plus tard ne voudra pas qu’on le lui impose.

Réponse : Au nom d’une liberté

–      Est-ce une liberté que de soumettre à un enfant ta volonté  en le privant ainsi d’une liberté que tu revendiques ?

Réponse : pour avoir les mêmes droits que moi.

–      En respectant la base de la conception d’un enfant, je ne revendique pour ma part aucun droit, j’accepte ce qui est naturel.

 

Voilà donc  un  sujet  extrêmement important, délicat et qui ne tolère  pas les rancunes, les excès, les

déviances… En ce temps, Siméon le Juste a vu la lumière qui éclaire les nations, je ne suis pas Siméon et il ne me semble pas que ce soit une juste lumière qui brille en ce monde.

 

Soyons donc uni autour de la Véritable Lumière et convaincu qu’Elle dirige et éclaire les nations dans une vérité sans faille.

 Révérend Père Patrick