Mars vous dit…
Le crédo d’une époque : « le toujours plus »……
La conséquence : Une société du trop plein et du pas assez !
Dans cette ère de l’hyperconsommation, on n’achète plus pour consommer mais pour s’offrir un supplément d’âme.
C’est une illusion.
Illusion de croire que consommer peut nous venir en aide après la perte des valeurs et des identités.
C’est une société du trop-plein… Du tout de suite, du tout doit se voir et se dire qui concentre les symptômes d’un monde malade de l’hyper-communication…
Mais pour qui ?
Que faire avec tout ça ?
Libérons-nous des égoïsmes pendant ce Carême, travaillons à transformer nos instincts les plus vides, reconnaissons davantage nos fragilités pour accueillir la grâce qui nous fait marcher résolument vers le Christ.
Comme signe de notre volonté de conversion, le Carême nous rapproche du Christ, il nous fait vivre l’Amour qu’on lui porte en acceptant la privation de quelque chose.
Le Carême c’est vaincre notre égoïsme pour vivre la logique du don et de l’amour.
C’est apprendre à détourner notre regard de notre « moi » égocentré et futile pour une vision élargie et généreuse vers les autres.
L’autre à coté de nous et reconnaitre Dieu sur son visage.
Ne soyons pas aveuglés par le culte d’une compétition déguisée qui tend à nous dévorer, à nous consommer nous-mêmes encore et encore en laissant sur le bord du chemin les hommes et les femmes du « trop peu », les sans grade, les oubliés de l’hyper-consumérisme.
Face au « trop-plein », tentons de faire le vide au plus profond de nous durant cette période.
Un vide éclairant et fécond, pour être au plus près de nos valeurs de chrétien et à celles du Carême.
JF