Actualité de notre Eglise Orthodoxe d’Europe
Le samedi 23 mars 2013
le clergé de France de l’Eglise orthodoxe d’Europe a été réuni sous la présidence du Patriarche Nicolas pour permettre d’unifier notre action et définir ensemble le futur de notre travail pour la France
Quelques prêtres s’étaient excusés pour raison de santé ou de travail, mais un grand nombre était présent.
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Le 5 mai 2013
jour de la Résurrection du Christ le patriarche Benedict de La Vraie Eglise Orthodoxe russe des Catacombes entre avec l’ensemble de son synode, clergé et fidèles dans l’Eglise Orthodoxe d’Europe.
Les deux Eglises n’en font plus seule, chacune conserve son autonomie de fonctionnement mais le Patriarche Benedict fait Obédience au Patriarche Nicolas comme tête de l’Eglise.
Merci Seigneur de nous permettre d’obéir à Ton commandement afin de marcher vers l’unité.
Le Patriarche Benedict ainsi que l’ensemble de son synode (15 Evêques) rejoignent l’Eglise Orthodoxe d’Europe.
Les deux patriarches ont signés leur union en présence du métropolite Israël, Archevêque de Lyon, L’Archevêque Athanasios de Sens, l’Evêque François de Paris, l’Evêque Claude-Philippe de Nice, l’Evêque Nathanel de Vienne (qui lui aussi intègre notre synode) le Père Petru Exarque pour la Roumanie, Mère Alexandra Hygoumène et le clergé de Paris.
Le Patriarche Benedict a remis, en signe d’obédience, au Patriarche Nicolas la traditionnelle coiffe des patriarches de Russie.
En ce dimanche 5 mai 2013,
Le patriarche Bénédict de l’Eglise orthodoxe russe des catacombes demande le
rattachement de son Eglise à l’Eglise Orthodoxe d’Europe.
Ainsi s’accomplit l’union orthodoxe de l’Orient et de l’Occident.
- Première union l’orient vient au secours de l’occident :
Evgraph Kovalevsky, il y a maintenant plus de 70 ans, venant d’Orient, découvrit la nécessité de redonner à la France ce qu’elle avait perdu : le joyau de la spiritualité chrétienne, l’orthodoxie. Non pas l’orthodoxie d’Orient mais l’orthodoxie selon la tradition occidentale qui tient compte de la sensibilité de l’âme européenne tout en conservant la tradition originelle de l’orthodoxie qui existait en France bien avant que la Russie ne la découvre.
Evgraph Kovalevsky devint évêque sous le nom de Monseigneur Jean de Saint Denis par l’imposition des mains de Saint Jean Maximovitch qui célébra la liturgie selon Saint Germain de Paris (liturgie rénovée par Mgr Jean de Saint Denis, reconnue par le Patriarche Serge de Moscou).
Cette première union de l’Orient et de l’occident
est symbolisée par une mitre.
Saint Jean Maximovitch pose sur la tête de monseigneur Jean de Saint Denis une mitre occidentale, il affirme et concrétise ainsi une véritable orthodoxie de tradition occidentale.
Saint Jean Maximvitch nous adressa cette directive :
“Jamais, jamais, jamais, ne laissez jamais quiconque vous dire
qu’afin d’être Orthodoxe, vous devez aussi être Oriental.
L’Occident a eu la pleine Orthodoxie mille ans durant, et sa
vénérable Liturgie est bien plus ancienne que n’importe laquelle
de ses hérésies.”
- Deuxième union l’orient vénère Saint Jean Maximovitch ,, se réfère à son rénovateur et poursuit de l’oeuvre de rénovation de l’orthodoxie française.
L’oeuvre de résurrection de l’orthodoxie occidentale est immense. Dieu dans Sa grande bonté nous donne les ouvriers nécessaires à l’édification de Sa Gloire selon la spiritualité orthodoxe.
Cette deuxième union est symbolisée par une mitre.
Le 3 février 2013, lors de son sacre, Sa béatitude Israël impose sur la tête de Monseigneur Siméon la mitre occidentale que Saint Jean Maximovitch avait posé sur la tête de Monseigneur Jean de Saint Denis.
Sous la direction de son Patriarche Nicolas, l’Eglise orthodoxe de la France se fortifie.
- Troisième union l’Eglise orthodoxe russe des catacombes s’unit à l’Eglise orthodoxe d’Europe :
Cette troisième union est symbolisée par une mitre.
Le 5 mai 2013, Sa Sainteté le Patriarche Bénédict demande au nom de son Eglise, de son Saint synode et de tous ses fidèles d’être reçu dans l’Eglise orthodoxe d’Europe.
Cette union des deux Eglises en une seule est symbolisée, outre la signature des actes officiels, par la remise d’une mitre patriarcale à sa Sainteté Nicolas par Sa Sainteté Bénédict.
Ainsi s’accomplit l’union orthodoxe de l’Orient et de l’Occident.
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