L’Evangile

dimanche 02 juin 2013

Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,11b-17.

La foule s’en aperçut et le suivit. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu, et il guérissait ceux qui en avaient besoin.
Le jour commençait à baisser. Les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : «Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs pour y loger et trouver de quoi manger : ici nous sommes dans un endroit désert.»
Mais il leur dit : «Donnez-leur vous-mêmes à manger.» Ils répondirent : «Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons… à moins d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde.»
Il y avait bien cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : «Faites-les asseoir par groupes de cinquante.»
Ils obéirent et firent asseoir tout le monde.
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils distribuent à tout le monde.
Tous mangèrent à leur faim, et l’on ramassa les morceaux qui restaient : cela remplit douze paniers.

 

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église Sermon 272, Aux nouveaux baptisés, sur le sacrement

Soyez ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes

Ce que vous voyez sur l’autel de Dieu…, c’est le pain et la coupe : c’est cela que vos yeux vous apprennent. Mais ce dont votre foi doit être instruite, c’est que ce pain est le corps du Christ, que cette coupe est le sang du Christ. Ce peu de paroles suffisent peut-être pour votre foi ; mais la foi cherche à s’instruire… Comment ce pain est-il son corps, et cette coupe, ou plutôt son contenu, peut-il être son sang ?
Mes frères, c’est cela que l’on appelle des sacrements : ils expriment autre chose que ce qu’ils présentent à nos regards. Ce que nous voyons est une apparence matérielle, tandis que ce que nous comprenons est un fruit spirituel. Si vous voulez comprendre ce qu’est le corps du Christ, écoutez l’apôtre Paul, qui dit aux fidèles : « Vous êtes le corps du Christ ; et chacun pour votre part, vous êtes les membres de ce corps » (1Co 12,27). Donc, si c’est vous qui êtes le corps du Christ et ses membres, c’est le symbole de ce que vous êtes qui se trouve sur la table du Seigneur, et c’est votre mystère que vous recevez. Vous répondez : « Amen » à ce que vous êtes, et par cette réponse, vous y souscrivez. On vous dit : « Le corps du Christ », et vous répondez : « Amen ». Soyez donc membres du corps du Christ, pour que cet amen soit véridique.

Pourquoi donc le corps est-il dans le pain ? Ici encore, ne disons rien de nous-mêmes, écoutons encore l’apôtre qui, en parlant de ce sacrement, nous dit : « Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps » (1Co 10,17). Comprenez cela et soyez dans la joie : unité, vérité, dévotion, charité ! « Un seul pain » : qui est ce pain unique ? « Un seul corps, nous qui sommes multitude. » Rappelez-vous qu’on ne fait pas du pain avec un seul grain, mais avec beaucoup… Soyez donc ce que vous voyez, et recevez ce que vous êtes.

(Source : l’Evangile au quotidien)

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lundi 03 juin 2013

Le lundi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,1-12.

Jésus se mit à parler en paraboles aux chefs des prêtres, aux scribes et aux anciens :  » Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.
Le moment venu, il envoya son serviteur auprès des vignerons pour se faire remettre par ceux-ci ce qui lui revenait du produit de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent du serviteur, le frappèrent, et le renvoyèrent sans rien lui donner.
De nouveau, il leur envoya un autre serviteur ; et celui-là, ils l’assommèrent et l’insultèrent.
Il en envoya encore un autre, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres serviteurs : ils frappèrent les uns et tuèrent les autres.
Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il l’envoya vers eux en dernier. Il se disait : ‘Ils respecteront mon fils. ‘
Mais ces vignerons-là se dirent entre eux : ‘Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, et l’héritage va être à nous ! ‘
Ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.
Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et donnera la vigne à d’autres.
N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture ? La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire.
C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! »
Les chefs des Juifs cherchaient à arrêter Jésus, mais ils eurent peur de la foule. (Ils avaient bien compris que c’était pour eux qu’il avait dit cette parabole.) Ils le laissèrent donc et s’en allèrent.

Commentaire du jour

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l’Église Grandes Règles monastiques, § 2 (trad. Lèbe, Maredsous 1969, p. 53-54 rev.)

« Il lui restait encore quelqu’un : son fils bien-aimé. Il le leur envoya en dernier »

Dieu avait créé l’homme à son image et à sa ressemblance (Gn 1,26), il l’avait jugé digne de le connaître lui-même, mis par le don d’intelligence au-dessus de tous les animaux, établi dans la jouissance des délices incomparables du Paradis, et enfin constitué maître de tout ce qui se trouvait sur la terre. Cependant, lorsqu’il l’a vu, dévoyé par le serpent, tomber dans le péché et, par le péché, dans la mort et les souffrances qui y conduisent, il ne l’a pas rejeté. Au contraire, il lui a donné d’abord le secours de sa Loi ; il a désigné des anges pour le garder et prendre soin de lui ; il a envoyé des prophètes pour lui reprocher sa méchanceté et lui enseigner la vertu… Lorsque, malgré ces grâces et bien d’autres encore, les hommes ont persisté dans la désobéissance, il ne s’est pas détourné d’eux. Après avoir offensé notre bienfaiteur par notre indifférence devant les marques de sa bienveillance, nous n’avons pas été abandonnés par la bonté du Seigneur ni retranchés de son amour, mais nous avons été tirés de la mort et rendus à la vie par notre Seigneur Jésus Christ, et la manière dont nous avons été sauvés est digne d’une admiration plus grande encore. « Bien qu’il ait été Dieu, il n’a pas jugé bon de garder jalousement son égalité avec Dieu, mais il s’est abaissé jusqu’à prendre la condition d’esclave » (Ph 2,6-7). « Il a pris nos faiblesses, il a porté nos souffrances, il a été meurtri pour nous », afin de nous sauver par ses blessures (Is 53,4-5). Il «nous a rachetés de la malédiction en se faisant malédiction pour nous » (Ga 3,13) ; il a souffert la mort la plus infamante pour nous conduire à la vie de la gloire. Et il ne lui a pas suffi de rendre la vie à ceux qui étaient dans la mort, il les a revêtus de la dignité divine et leur a préparé dans le repos éternel un bonheur qui dépasse toute imagination humaine.« Que rendrons-nous donc au Seigneur » pour tout ce qu’il nous a donné ? (Ps 115,12) Il est si bon qu’il ne demande rien en compensation de ses bienfaits : il se contente d’être aimé.

(Source : l’Evangile au quotidien)

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mardi 04 juin 2013

Le mardi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,13-17.

On envoya à Jésus des pharisiens et des hérodiens pour le prendre au piège en le faisant parler,
et ceux-ci viennent lui dire : «Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? »
Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : «Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent.»
Ils le firent, et Jésus leur dit : «Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? De l’empereur César », répondent-ils.
Jésus leur dit : «A César, rendez ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu.» Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.

 

Commentaire du jour

 Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église Sermon 148 ; PL 52, 596 (trad. Année en fête, Migne 2000, p. 51 rev.)

« De qui est cette effigie ? »

Homme, pourquoi es-tu si vil à tes propres yeux, alors que tu es si précieux aux yeux de Dieu ? Pourquoi te déshonores-tu quand Dieu t’a tellement honoré ? Pourquoi te demandes-tu avec quoi tu es créé, et négliges-tu de rechercher pour quel but ? Cette demeure du monde que tu vois, n’est-elle pas tout entière bâtie pour toi ? Pour toi la lumière a jailli, afin de chasser les ténèbres ; pour toi la nuit est disposée et le jour mesuré ; pour toi le ciel brille de l’éclat du soleil, de la lune et des étoiles ; pour toi la terre se couvre de fleurs, de forêts, de fruits ; pour toi vivent dans l’air, dans les champs, dans l’eau la multitude merveilleuse de tous les animaux, de peur que la tristesse et la solitude n’assombrissent la joie de la création naissante. Dieu t’a façonné à partir de la terre (Gn 2,7), afin que tu sois le maître des choses de cette terre, tout en partageant avec elles une nature commune. Cependant, tout terrestre que tu sois, Dieu ne t’a pas nivelé au point que tu ne sois plus au niveau des cieux, en ce qui concerne ton âme. Pour que tu aies l’intelligence en commun avec Dieu, et le corps en commun avec les animaux, Dieu t’a fait don d’une âme céleste et d’un corps terrestre ; ainsi en toi se noue une union permanente entre ciel et terre. Ton Créateur cherche encore ce qu’il pourrait ajouter à ton élévation : voilà qu’il va jusqu’à déposer en toi son image (Gn 1,26), afin que cette image visible rende le Créateur invisible présent sur terre… S’il en est ainsi, comment considérer comme un déshonneur que Dieu, dans sa bonté, accueille en lui-même ce qu’il a créé en toi et qu’il veuille apparaître en réalité sous l’aspect de l’homme ?… La Vierge a conçu et elle a enfanté un fils (Mt 1,23-25).

(Source : l’Evangile au quotidien)

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Mercredi 05 juin 2013

Le mercredi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,18-27.

Des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection – viennent trouver Jésus, et ils l’interrogeaient :
«Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et finalement, la femme mourut aussi.
A la résurrection, quand ils ressusciteront, de qui sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour femme ?»
Jésus leur dit : «N’êtes-vous pas dans l’erreur, en méconnaissant les Écritures, et la puissance de Dieu ?
Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne se marie pas, mais on est comme les anges dans les cieux.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ?
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l’erreur.»

Commentaire du jour

Le Dieu des vivants

C’est une vérité fondamentale que l’Écriture et la Tradition
ne cessent d’enseigner et de célébrer : «Le monde a été créé pour la gloire de Dieu ». Dieu a créé toutes choses, explique saint Bonaventure, « non pour accroître sa gloire, mais pour manifester et
communiquer cette gloire ». Car Dieu n’a pas d’autre raison pour créer que son amour et sa bonté : « C’est la clé de l’amour qui a ouvert sa main pour produire les créatures » (S. Thomas d’Aquin)…

La gloire de Dieu c’est que se réalise cette manifestation et cette communication de sa bonté en vue desquelles le monde a été créé. Faire de nous « des fils adoptifs par Jésus Christ : tel fut le dessein
bienveillant de sa volonté à la louange de gloire de sa grâce » (Ep1,5-6). « Car la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, et la vie de l’homme, c’est la vision de Dieu : si déjà la révélation de Dieu par la création procura la vie à tous les êtres qui vivent sur la terre, combien plus la manifestation du Père par le Verbe procure-t-elle la vie à ceux qui voient Dieu » (S. Irénée). La fin ultime de la création, c’est que Dieu, « qui est le Créateur de tous les êtres, devienne enfin ‘ tout en tous ‘ (1 Co 15,28), en procurant à la fois sa gloire et notre béatitude » (Vatican II).

(Source : l’Evangile au quotidien)

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jeudi 06 juin 2013

Le jeudi de la 9e semaine du Temps Ordinaire

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,28-34.

Un scribe, s’avança vers Jésus et lui demanda :  » Quel est le premier de tous les commandements? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit :« Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l’Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Commentaire du jour

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin Ep 3, 1246, 1010 (trad. Une pensée, Mediaspaul, p. 54)

L’amour de Dieu et des hommes

Je suis consumé par une double flamme : l’amour de Dieu et des hommes. C’est comme un volcan au-dedans de moi, toujours en éruption, que Jésus a mis dans mon cœur, pourtant si petit…
Mon Dieu, sois toujours plus présent à mon pauvre cœur et achève en moi l’œuvre que tu as commencée. J’entends au plus intime de moi-même cette voix qui me répète : « Sanctifie-toi et sanctifie les autres ! »
C’est bien ce que je veux, chère enfant à qui j’écris tout cela, mais je ne sais pas par où commencer. Aide-moi. Je sais que Jésus t’aime bien et tu le mérites. Parle-lui donc pour moi : je lui demande la
grâce d’être un fils de saint François moins indigne, qui puisse servir d’exemple à mes confrères de sorte qu’ils gardent leur ferveur et qu’elle augmente en moi, jusqu’à faire de moi un parfait capucin.

(Source : l’Evangile au quotidien)

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vendredi 07 juin 2013

Sacré Coeur de Jésus, solennité

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,3-7.

Jésus disait cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! ‘
Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »

 Commentaire du jour

Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien Oraisons méditatives, n°8, 6 ; SC 324 (trad. cf SC p.139)

« Tout joyeux, il la prend sur ses épaules »

Pour mes mains, Seigneur, qui ont fait ce qu’elles ne devaient pas, tes mains ont été transpercées de clous, et tes pieds pour mes pieds. Pour les dérèglements de ma vue, tes yeux se sont endormis dans la mort, et tes oreilles pour ceux de mon ouïe. La lance du soldat a ouvert ton côté, pour que, par ta plaie, s’écoulent toutes les impuretés de mon cœur si longtemps enflammé et rongé de maladie. Pour finir, tu es mort pour que je vive ; tu as été enseveli afin que je ressuscite. Tel est le baiser de ta douceur, donné à ton Épouse ; c’est là l’étreinte de ton amour… Ce baiser, le larron l’a reçu sur la croix après sa confession ; Pierre l’a reçu quand son Seigneur l’a regardé alors qu’il le niait, et
il est sorti pour pleurer. Beaucoup de ceux qui t’ont crucifié, convertis à toi après ta Passion, ont fait alliance avec toi en ce baiser…; quand tu as embrassé les publicains et les pécheurs, tu es devenu leur ami et leur convive… Seigneur, où emportes-tu ceux que tu embrasses et étreins, sinon
jusqu’à ton cœur ? Ton cœur, Jésus, est cette douce manne de ta divinité, que tu gardes à l’intérieur, dans le vase d’or de ton âme qui dépasse toute connaissance. Bienheureux ceux que ton étreinte attire vers elle ! Bienheureux ceux qui, enfouis dans ces profondeurs, ont été cachés par toi dans le secret de ton cœur, ceux que tu portes sur tes épaules, à l’abri des troubles de cette vie. Bienheureux ceux qui n’ont d’autre espoir que dans la chaleur et la protection de tes ailes. La force de tes épaules protège ceux que tu caches dans le fond de ton cœur. Là ils peuvent dormir tranquillement. Une douce attente les réjouit entre les murs de l’enclos d’une sainte conscience et de l’attente
de la récompense que tu as promise. Leur faiblesse ne les fait pas défaillir, ni aucune inquiétude murmurer. (Références bibliques : Jn 19,34; Lc 23,42; 22,61; Ac 2,41; Mt 9,10; He 9,4; Ps 30,21; 90,4; Lc 13,34; Ps 67,14)

(Source : l’Evangile au quotidien)         

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