Juillet vous dit…

Comme chaque année, la porte du bureau se ferme… les soucis sont oubliés … l’évasion vers un monde meilleur s’offre à nous, mais tel un chemin de croix qui gravit la montagne, des stations de réflexion jalonnent la route de nos vacances !
Première étape: le climat.
Dans ces moments de farniente, la question est de savoir quel est le poids de notre charité et de notre amour dans notre corps et sur notre cœur ? En effet, les vacances sont souvent le signe d’un pur égoïsme car nous pensons à nous et non à celui qui ne part pas.
Deuxième étape : l’itinéraire.
Il est vrai qu’après une année de travail assidu et routinier, nous avons le droit de respirer, de s’évader mais nous ne devons pas pour autant laisser Notre Dieu à la maison, d’ailleurs il n’est pas concevable de partir seul si l’on vit avec un être proche durant l’année écoulée.
Troisième étape : les bagages.
Dieu n’est pas un drap de bain, ne se plie pas en quatre, ne peut donc pas loger dans la valise, par conséquent, il est volontairement !’oublié. Mais il serait pourtant aisé d’y glisser une minuscule prière ou la moindre petite croix, afin d’avoir une pensée pour ceux qui souffrent, qui ont faim, qui n’ont pas de toit, qui vivent dans l’opulence car ceuxci sont souvent pauvres de cœur.
Quatrième étape : les célébrations.
Couchers et levers tardifs, promenades, jeux collectifs, baignades, pas le temps, trop occupés, pas envie de faire un effort, sont les principaux motifs pour ne pas assister aux liturgies religieuses. Cependant, notre soif de prier peut se faire à n’importe quel moment, en silence au milieu de la nature, dans un cœur à cœur avec Dieu, mais sommes nous capables de méditer la parole de Dieu, si nous n’y sommes pas contraints?
Cinquième étape : les lieux religieux.
Si pendant les vacances, nous oublions Dieu, Lui est partout, il veille sur chacun de nous, aussi pourquoi ne pas lui signifier notre Foi en découvrant les différents sites religieux, en prenant conscience qu’Il est à l’origine de notre environnement, en communiquant avec Lui d’une autre façon.
Sixième étape : les endroits nocifs.
Les vacances sont souvent synonymes de tete, mais la débauche, les invitations et les rencontres malsaines, les soirées de beuverie sont souvent le lourd tribu de la déchéance. Revenons vite à la réalité, essayons de prendre notre vie en mains pour la confier à Dieu.
Septième étape : les photos
Durant ce temps de loisirs, des photos sont prises à profusion pour sceller un instant magique, une fête familiale, une région touristique, mais combien d’entre nous prennent loisir à admirer les Œuvres de Dieu?
Une huitième étape mérite arrêt : Celle de tous ceux qui ne veulent pas partir, pour une raison ou pour une autre ou qui ne peuvent pas s’évader, principalement par faute de moyens financiers. Là encore, le moment est venu de changer notre quotidien grâce à l’envie de découvrir notre voisin, de lui tendre la main, de lui faire un petit geste, d’entrer en contact et de faire un bout de chemin avec lui, de lui offrir gratuitement notre sourire, de lui signifier aussi que la Tendresse de Notre Fidèle Dieu est partout.
Les vacances,
Sont-elles une période nécessaire à l’homme ou une période sans valeur ?
Sont-elles une période d’activité intense ou une période sans réel but ?
Sont-elles une période festive ou une période de solitude ?
Sont-elles une période de relation humaine ou une période de manque d’attention, Mais les vacances ?
Sont une période pour rêver d’autre chose ?
Sont une période pour rassembler ce qui est déchiré et ce avec le fil doré de l’amour ?
M.C.