Liturgie de Pâques

Pâques 2016

Liturgie célébré par Père Patrick, Père Maurice et Frère Origène.

« Je suis la lumière du monde. »

Le miracle Depuis les origines du Christianisme, comme en témoignent des manuscrits du IVème siècle, l’église de la Résurrection est le théâtre d’une manifestation miraculeuse, durant la Sainte Nuit de Pâques, toujours selon le calendrier orthodoxe.

Chaque Grand et Saint Samedi orthodoxe, à midi, la foule se presse autour de l’Eglise, certains sont présents depuis des heures, voir des jours. Les autorités israéliennes scellent à la cire la porte du tombeau après s’être assurées qu’il ne contient aucun objet susceptible d’allumer une flamme.

« … les grands prêtres et les pharisiens allèrent ensemble trouver Pilate et lui dire : Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit de son vivant : Après trois jours je ressusciterai !

Veuille donc faire garder le sépulcre jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent le dérober et ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts ! Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Voici une garde, allez et gardez-le comme vous l’entendez. Ils allèrent donc et s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre et en y mettant une garde » (Mt 27, 62-65)

C’est alors que le patriarche orthodoxe, vêtu d’une simple robe blanche entre dans l’Anastasis (chapelle du tombeau) dans l’obscurité, tenant à la main deux cierges n’ayant jamais été allumés. Le patriarche s’agenouille devant la pierre tombale sur laquelle reposa le Corps du Sauveur et récite des prières transmises de génération en génération pendant que la foule des fidèles répète continuellement à haute voix :

Kyrie Eleison ! Seigneur fait miséricorde !

C’est alors que le miracle se produit : une flamme bleutée s’élève de la pierre tombale et allume les cierges du patriarche ainsi que les lampes à huile, éventuellement les cierges des personnes présentes.

«La Sainte Lumière n’est pas seulement distribuée par l’Archevêque, mais elle agit aussi toute seule. Elle apparaît en dehors du St Sépulcre ayant une lueur d’une nuance totalement différente de la lumière naturelle. Elle étincelle, elle court comme un éclair, vole comme une colombe autour du baldaquin du St Sépulcre et allume les lampes à huile qui pendent éteintes devant le baldaquin. Elle tourbillonne d’un bout à l’autre de l’Eglise de la Résurrection, elle va à certaines de ses chapelles, comme par exemple celle du Calvaire, qui se trouve au-dessus du baldaquin du St. Sépulcre et allume leurs lampes à huile. Elle allume aussi quelques cierges que tiennent certains chrétiens.

En effet il y a des pèlerins très pieux qui, chaque fois qu’ils ont assisté à cette cérémonie, ont vu leurs cierges s’allumer tous seuls ! a Cette lumière divine présente aussi quelques particularités : Dès son apparition elle a une nuance bleuâtre et ne fait pas de brûlure. Aux premiers instants de son apparition on peut lui faire toucher le visage, la bouche ou les mains sans aucun mal. Cela est une preuve de sa provenance divine et surnaturelle. Il faut noter aussi qu’elle apparait seulement par l’invocation d’un Archevêque Orthodoxe.

Chaque fois que des prélats hétérodoxes ont essayé de la faire paraître, ils ont échoué.  Voici le témoignage du Patriarche orthodoxe de Jérusalem Diodore 1er (+ 2000) :

«D’habitude la flamme a une teinte bleue, mais la couleur peut changer et prendre des teintes ou des aspects différents. Elle ne peut pas être décrite en paroles humaines. La Lumière se lève de la pierre comme une brume peut se lever d’un lac. La pierre semble être couverte d’une nuée humide, mais c’est une lumière. Cette lumière agit de manière différente chaque année. Parfois, elle couvre la pierre seulement, tandis que d’autres fois, elle illumine tout le tombeau, ainsi les personnes qui se tiennent à l’entrée du tombeau et regardent dedans le voient rempli de lumière. Cette Lumière ne brûle pas (…) La Lumière est d’une conscience différente de celle du feu normal qui brûle dans une lampe à huile. Après un moment la Lumière se lève et forme une colonne dans laquelle le feu a une nature différente, ainsi je peux y allumer mes cierges. Quand j’ai reçu la flamme sur mes cierges, je sors et je donne la flamme d’abord au patriarche arménien, et puis au patriarche copte. Ensuite je donne la flamme à toutes les personnes présentes dans le sanctuaire» (témoignage paru dans « Chrétiens Magazine » n° 115 bis).

(Source : Web)